SOS Herpès.

Un herpès qui bourgeonne sur la lèvre, c’est disgracieux, douloureux, désagréable, déplaisant et donne envie de disparaître sous la couette.

Un ou deux jours avant le drame, une démangeaison brûlante sur la bouche annonce que le redoutable et répugnant virus ravageur de notre beauté radieuse s’apprête à frapper nos exquises cellules épithéliales pour y installer des petites cloques en forme de chou-fleur. Une véritable catastrophe esthétique et sanitaire hyper-douloureuse, qui nous met le moral dans les chaussettes et l’indice de séduction sous zéro. Le seul moyen vraiment efficace de camoufler ces éruptions vésiculeuses en effervescence, c’est le sac en papier sur la tête.

On se console en se disant qu’on n’est pas seule dans notre malheur : ces lésions labiales très laides gâchent la vie de 80% de l’humanité ; même les stars n’y échappent pas.

Le virus de l’herpès simplex – nom de code HSV-1 – ou herpès labial localisé ou bouton de fièvre ou feux sauvages, est un parasite peu sympathique, qui nous empoisonne la vie depuis 1,6 millions d’années. Une fois qu’il a réussi à entrer dans notre système, impossible de s’en débarrasser. Il nous squatte à vie. Dormant la plupart du temps, il peut frapper et montrer sa vilaine tête à n’importe quel moment.

Des descriptions de ces lésions cutanées figurent sur les tablettes sumériennes, 3000 ans avant la venue du grand crucifié. Hippocrate le premier a utilisé le terme d’herpès – i.e. ramper, glisser. Les médecins romains prescrivaient, sans succès, de la cendre d’escargots aux malheureuses victimes infectées. L’empereur Tibère a tenté d’enrayer une épidémie d’herpès labial à Rome en interdisant le baiser pendant les évènements publics et les cérémonies. Le remède préconisé par l’encyclopédiste Cornelius Celsus était encore plus radical : le cher garçon recommandait de cautériser les boutons au fer rouge.

Heureusement pour nous, il existe des armes plus élégantes, efficaces et écologiques pour neutraliser ce monstre rouge :

En mélangeant 2 gouttes d’huile essentielle de Tea tree, 2 gouttes d’huile essentielle de Niaouli et 2 gouttes d’huile essentielle de Ravintsara dans une demi-cuiller à café d’huile de noix de coco, on concocte la sainte trinité de l’éradication de l’herpès labial. On tartouille cette mixture miraculeuse 4 ou 5 fois par jour sur la zone sinistrée.

On peut aussi mettre l’ennemi KO avec de l’huile essentielle de menthe poivrée. Une étude montre qu’elle est capable de détruire 99% du virus en quelques heures. Et si en plus on mélange cette potion magique avec 2 gouttes d’huile de noix de coco ou de miel – une autre arme de destruction massive de ce malvenu – on envoie notre bernache ad patres à donf. Dans une petite étude, chez les patients qui ont appliqué du miel sur l’herpès 4 fois par jour, la durée de la crise a été divisée par 2. Elle n’a duré que 3 jours au lieu des 6 jours habituels en utilisant la crème habituellement prescrite par le médecin. Mieux encore : les patients qui ont recouvert la partie sensible de miel aux premiers signes avant-coureurs de l’explosion, ont stoppé toute velléité d’installation de l’herpès.

On ajoute du zinc pour stimuler les défenses immunitaires. Selon des chercheurs canadiens, la prise de ce merveilleux oligo-élément, dès les premiers picotements, réduit considérablement la durée de la crise et nos souffrances.

D’autres recettes totalement inespérées et étonnantes pour attaquer cet affreux ainsi que d’autres envahisseurs tout aussi déplaisants dans : Le Dictionnaire à tout faire